Les filaments de gaz dans lesquels naissent les galaxies sont prédits depuis longtemps par les modèles cosmologiques mais nous n’avions pas encore de véritables images de ces objets. Pour la première fois, plusieurs filaments de cette « toile cosmique » ont été observés directement, grâce à l’instrument MUSE du Very Large Telescope de l’ESO, au Chili. Ces observations de l’Univers jeune, 1 à 2 milliards d’années après le Big Bang, suggèrent l’existence de très nombreuses galaxies naines, jusqu’alors insoupçonnées. Issue d’une collaboration internationale dirigée par le Centre de recherche astrophysique de Lyon (CNRS/Université Lyon 1/ENS de Lyon) et associant le laboratoire Lagrange (CNRS/Université Côte d’Azur/Observatoire de la Côte d’Azur), cette étude est parue dans la revue Astronomy & Astrophysics le 18 mars 2021.
Lorsque l’on pense à une tornade, on imagine souvent un long filament qui se déplace dans l’espace, entraînant tout ce qui se trouve à son passage. Ces tornades ou tourbillons, appelés vortex par les physiciens, sont omniprésents dans les écoulements turbulents, tels que l’on observe dans l’atmosphère, les océans ou dans une simple tasse de café remuée par une cuillère. En effet, si l’on regarde un fluide turbulent aux petites échelles, on verra des forêts de tourbillons orientés dans toutes les directions possibles.
Le consortium SPHERE célèbre sa 100e publication scientifique, dont l’étude démographique des exoplanètes situées au-delà de l’orbite de Saturne.
La façon dont la Terre et les autres planètes se forment, est encore mal comprise. En observant les jeunes étoiles lointaines, nous pouvons observer la formation des planètes en cours. Les étoiles naissantes sont entourées d'un disque de matière en rotation composée de gaz et de minuscules grains de poussière, un disque protoplanétaire. Ces grains de poussière, de part leur collision, parviennent à se coller les uns aux autres, initiant par ce processus la formation des planètes...
Parue le 8 janvier 2021, une nouvelle étude de la fameuse binaire à éclipse beta Lyrae A a fait l'objet d'une mise en lumière par A&A. Cette étude nous aide à mieux comprendre l’évolution des systèmes binaires. Les chercheurs qui ont mené ces travaux, dont fait partie Denis Mourard, astronome à l’UMR Lagrange (CNRS-UCA-OCA) ont utilisé un très large ensemble de données d'observation : courbes de lumière, données interférométriques optiques, spectroscopie à haute résolution et tout particulièrement pour ce deuxième article les données différentielles spectrales de l’instrument CHARA/VEGA (voir illustration)… Ils ont conçu et optimisé un modèle physique complexe avec 38 paramètres libres.
Durant la semaine du 19 décembre 2020, l'instrument CHARA/VEGA a vécu ses dernières nuits d'observation animées par Norm, Olli, Fred et Denis.
Aux premières lueurs de 2025, le European Extremely Large Telescope (ELT) sera le plus grand télescope terrestre dans les longueurs d'onde visibles et infrarouges. Les cas scientifiques phares soutenant la proposition de construction de l'ELT ont été la détection de signatures de vie dans des exoplanètes semblables à la Terre et la détection directe de l’accélération de l'expansion cosmique. Ce n'est pas une coïncidence si les deux cas scientifiques nécessitent des observations avec un spectrographe à haute résolution.
L’Université Côte d’Azur, l’Observatoire de la Côte d’Azur en collaboration avec le Laboratoire Énergies & Mécanique Théorique et Appliquée, l’Institut Jean Lamour de l’Université de Lorraine et le CNRS, ont réalisé une étude sur l'endommagement thermomécanique des surfaces des astéroïdes publiée le 1er décembre 2020 dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.
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