Des chercheurs du laboratoire Lagrange (CNRS-Université Côte d'Azur-Observatoire de la Côte d'Azur) et leur équipe internationale démontrent que la trop faible présence de corps riches en fer dans la ceinture principale d’astéroïdes du système solaire n’est qu’apparente. Leurs résultats ont d’importantes implications sur notre compréhension des propriétés et de l’histoire des astéroïdes riches en fer, témoins des processus de différenciation opérant très tôt lors de la formation du Système Solaire, ainsi que des paysages que la mission Psyche (NASA) découvrira sur l’astéroïde Psyche qu’elle visitera en 2026. Ils s’appuient sur des expériences d’impact à haute vitesse de projectiles rocheux ou hydratés sur des cibles d’acier et des météorites de fer et font l’objet d’une publication dans la revue Science Advances le 28 août 2019.
En octobre 2018, la navette spatiale Hayabusa2 a largué l'atterrisseur mobile à surface d'astéroïde (MASCOT) sur la surface de l'astéroïde Ryugu (162173). Jaumann et al. ont analysé les images prises par la caméra MASCOT et ont permis de reconstruire la trajectoire de descente et de rebondissement de l'atterrisseur de 10kg sur l'astéroïde. L'analyse fait l'objet d'une publication dans Sciences, éditée le 23 août 2019 et co-écrite par Patrick Michel du laboratoire Lagrange de l'Observatoire de la Côte d'Azur (CNRS/OCA/UNS).
A team of astronomers discovers a second giant planet around β Pictoris, a young star already known for its dust disk, its exocomets and its massive giant planet, β Pictoris b. The new planet is closer in, but more than 10 years of high precision data had to be analysed to discover it. Because β Pictoris is so bright and so close to us, it should help us to understand the formation of planetary systems.
Une étude menée par une équipe internationale de chercheurs, dont deux chercheurs du Laboratoire Lagrange (UCA, OCA, CNRS), a mis en lumière la séquence d’évènements qui ont donné naissance à notre Voie Lactée.
Le 4 juin 2019, la fondation Simons de New York a annoncé le financement d’un projet portant sur la turbulence d’ondes à hauteur de 8 millions de dollars.
Une étude importante a été publiée aujourd'hui dans la revue Science, identifiant un «flot» de champs magnétiques et d'électrons relativistes le long d'un filament qui relie les amas de galaxies Abell 0399 et Abell 0401. Grâce aux données recueillies par le radiotélescope LOFAR (LOw-Frequency ARray), il a été possible de mesurer ce phénomène dans les ondes radio pour la première fois.
Le satellite Gaia, lors de ses balayages en rotation, mesure toutes les sources lumineuses de magnitude plus brillante que 20.7 et, parmi ces sources, il détecte des objets mobiles par rapport aux sources fixes. Ce sont essentiellement des astéroïdes. Le catalogue DR2 (deuxième Data Release) avait ainsi publié en avril 2018 les observations Gaia de plus de 14 000 astéroïdes réalisées entre 2014 et 2016. Le prochain catalogue complètera cet échantillon par de nombreux autres astéroïdes. Mais il existe aussi des publications en continu des détections par Gaia d'astéroïdes non encore connus ni catalogués. Ces détections font l'objet d'alertes qui sont régulièrement émises vers le réseau d'observatoires "Gaia-FUN-SSO" via le site web https://gaiafunsso.imcce.fr pour susciter un suivi au sol de ces nouveaux objets.
Alessandro Morbidelli, directeur de recherche CNRS de classe exceptionnelle au laboratoire Lagrange (CNRS-UNS-OCA), est lauréat de la Médaille d’Argent 2019 du CNRS. Cette récompense distingue un chercheur pour l'originalité, la qualité et l'importance de ses travaux, reconnus sur le plan national et international.
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