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ASTEP observe l'éruption spectaculaire d'une naine M

Détails
Mis à jour : 28 Juin 2025

maxflare1 20250531fr

Les étoiles sont actives. Certaines plus que d'autres. Ainsi, si notre soleil a une activité qui semble spectaculaire sur l'animation ci-dessous du satellite SOHO (une mission de l'ESA et de la NASA qui a été lancée en 1995 et fonctionne toujours trente ans plus tard!), sa luminosité ne change que très peu lors de ces éruptions : Elle varie de moins de un millionième. Autant dire, que le phénomène est complètement invisible à l'oeil nu. Par contre, l'effet de ces éruptions est visible de temps en temps, quelques heures plus tard, si les particules éjectées parviennent jusqu'à la Terre pour former des aurores (australes ou boréales), telles que celles observées par les caméras d'ASTEP. 

Coronal mass ejection on 28 October 2021 article

Le 31 mai 2025, depuis la station Concordia en Antarctique, ASTEP a observé une petite étoile naine M, d'à peine 60% de la masse de notre soleil. Ce jour là, la luminosité de cette étoile a augmenté de manière spectaculaire, d'un facteur 1.6 sur la caméra rouge d'ASTEP, et 4.7 sur la caméra bleue (voir figure ci-dessous)! Ainsi, l'étoile est devenue soudainement beaucoup plus brillante. Elle a même changé de couleur, passant d'un orange clair à un blanc-bleu. C'est le résultat d'une éruption qui a amené du gaz de l'étoile à extrêmement haute temperature.  

maxflare1 20250531

On peut analyser plus en détail ce qui s'est passé en zoomant sur le moment où l'éruption a eu lieu et en mettant à l'échelle la courbe de luminosité de la caméra rouge de ASTEP. C'est ce que montre la figure ci-dessous. L'éruption arrive à son maximum etrêmement rapidement, en à peine plus de 2 minutes dans le bleu et en 3 minutes dans le rouge. La redescente se fait en quelques dizaines de minutes à peine, avec un retard de quelques minutes dans la voie rouge : Comme l'éruption se refroidit il est normal que la voie rouge, qui est sensible à des températures plus faibles soit un peu en retard par rapport à la voie bleue. 

maxflare1 20250531zoom

Peut-on imaginer ce que serait l'expérience pour un habitant d'une planète comme la Terre dans la zone habitable de cette étoile? L'augmentation de la brillance et de la couleur de l'étoile serait spectaculaire. Le phénomène, pour sa partie la plus intense, ne durant que quelques minutes, l'effet serait limité toutefois. Segura et al. (2010) ont montré que les températures de l'atmosphère n'augmenteraient dans la stratosphère que de quelques degrés. Le flux UV atteignant la surface exéderait celui reçu à la surface de la Terre (le soleil étant plus chaud, émet plus d'UV qu'une naine M) que pendant de l'ordre d'une minute. L'ozone atmosphérique, si cette planète hypothétique en possède, ne serait pas détruit de manière significative. Ainsi une vie sur cette planète pourrait persister - pour autant qu'elle ait pu s'y former!

La compréhension de l'activité de ces petites étoiles reste un objet d'étude important, mené en particulier par notre collègue Maximillian Günther (ESA). Les points de données des deux caméras ASTEP sont issus de l'analyse faite par Djamel Mékarnia (OCA). Le télescope ASTEP poursuit ses investigations en poursuivant les observations de certaines de ces petites étoiles pour comprendre la fréquence et l'intensité de ces éruptions, liés aux cycles magnétiques de ces planètes qui sont encore peu connus.

Les observations d'ASTEP en Antarctique sont possibles grâce au soutien logisitique des agences polaires française et italienne, IPEV et PNRA. 

Tristan Guillot

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