Le premier Twin Impact Lunar Telescope (TILT) [1], installé à Calern [2] en juillet 2025, a observé [3] ses premiers flashs d’impact lunaires (Lunar Impact Flashes, LIF) pendant une campagne d’observation des impacts produits par la pluie de météoroïdes des Géminides sur la Lune (et la Terre).
Signature officielle du laboratoire commun AERIAL entre ACRI-ST × Observatoire de la Côte d’Azur
« Data Observatory in the Era of Multi-Source Big Data »Lors des 4ᵉ Rencontres du Spatial en Région Sud, l’Observatoire de la Côte d’Azur et ACRI-ST ont fondé AERIAL, un nouveau laboratoire commun, marquant une étape clé pour l’innovation en science des données, en astronomie et en observation de la Terre.
Eviden, la branche produits d’Atos Group, leader du calcul avancé, annonce aujourd'hui un contrat avec l’Observatoire « Square Kilometre Array » (SKAO) pour fournir le lot « Science Data Processing Centre » (SDP) pour les sites des télescopes SKA-Low et SKA-Mid, respectivement en Australie et en Afrique du Sud.
Le 24 septembre 2023, la mission OSIRIS-REx de la NASA a ramené sur Terre 121,6 grammes d’échantillons de l’astéroïde Bennu, un corps primitif riche en eau et en composés organiques. Véritable capsule temporelle, ce matériau offre une occasion unique d’explorer les conditions qui régnaient dans la nébuleuse solaire il y a plus de 4,5 milliards d’années. Leurs analyses ont déjà révélé des informations inédites sur l’histoire géochimique de Bennu et sur les premiers stades de la formation du système solaire.
En Juin 2025, Patrick Michel, astrophysicien et planétologue CNRS à l’Observatoire de la Côte d’Azur, a été élu membre à l’Académie Internationale d’Astronautique.
Patrick Michel, directeur de recherche Classe Exceptionnelle au CNRS au laboratoire Lagrange de l’Observatoire de la Côte d’Azur/Université Côte d’Azur, a été élu Membre de l’Académie Internationale d’Astronautique (IAA en anglais). Cette distinction prestigieuse vient reconnaître son engagement dans le domaine de l’astronautique et des sciences planétaires ainsi que ses responsabilités dans les missions spatiales.
En particulier, Patrick Michel a la responsabilité scientifique de la mission spatiale de défense planétaire Hera de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), qui contribue au premier test de déviation d’astéroïde avec la mission DART de la NASA et la co-responsabilité de la mission RAMSES de l’ESA, dont l’objectif est de rendre visite en 2029 à l’astéroïde Apophis et dont l’approbation formelle par les Etats Membres de l’ESA est attendue en Novembre 2025 pour un lancement en 2028. Il est aussi responsable scientifique français de l’astromobile IDEFIX, développé par le CNES et le DLR Allemand, qui sera déployé sur Phobos, la plus grosse lune de Mars, par la mission japonaise MMX de la JAXA dont le lancement est prévu en Octobre 2026. Son élection à l’Académie Internationale d’Astronautique souligne l’importance de ses contributions à la recherche spatiale et à la coopération internationale, et renforce la visibilité de la communauté scientifique française dédiée à la défense planétaire sur la scène mondiale.
L’Académie Internationale d’Astronautique a été fondée par Theodore von Kármán en 1960. Elle s’emploie à favoriser la coopération internationale, le partage des connaissances, l’innovation et la sensibilisation éducative afin de soutenir l’utilisation pacifique et durable de l’espace au bénéfice de toute l’humanité. Elle s’emploie aussi à reconnaître les personnalités qui se sont distinguées dans une branche connexe de la science ou de la technologie. Elle travaille en étroite collaboration avec la Fédération internationale d'astronautique et les agences spatiales nationales et internationales. Elle publie la revue Acta Astronautica.
Grâce au développement de l'instrumentation dans l'infrarouge, les centres des galaxies peuvent être étudiés dans les moindres détails. Ce n'est que récemment que les disques stellaires nucléaires sont devenus une composante importante du centre des galaxies. Les disques stellaires nucléaires sont des structures stellaires en rotation et aplaties que l'on trouve dans les régions centrales de toutes les galaxies (précoce et tardif), y compris la Voie lactée.
" Les échos du cosmos : 10 ans d’ondes gravitationnelles "
En septembre 2015, l’humanité a entendu pour la première fois un murmure de l’univers : les ondes gravitationnelles. Ces vibrations de l’espace-temps, issues de la collision de deux trous noirs géants, ont marqué la naissance d’une nouvelle ère en astronomie. Dix ans plus tard, elles continuent de nous révéler l’invisible et d’élargir notre regard sur le cosmos. Venez revivre ce moment fondateur et découvrez comment cette révolution scientifique bouleverse notre manière de comprendre le cosmos.
Europlanet vient d’annoncer les lauréats de ses toutes premières médailles de carrière, qui distinguent les contributions exceptionnelles des planétologues à différents stades de leur parcours scientifique. Benoit Carry, astronome adjoint au Laboratoire Lagrange de l’Observatoire de la Côte d’Azur (OCA), reçoit la Médaille Europlanet « milieu de carrière » pour ses recherches sur la caractérisation des structures internes et des compositions des astéroïdes et des petits corps planétaires.
Le satellite altimétrique SWOT (Surface Water and Ocean Topography), intégré à Cannes au sein de l’entreprise Thalès Alenia Space (figure 1), a entamé sa troisième année d'exploitation avec une moisson de nouvelles découvertes. Deux ans après la première capture en deux dimensions d'un tsunami dans le sud-ouest de l'océan Pacifique (Faugère et al., 2024), les membres d'une équipe scientifique internationale composée de SRP (Universidad de Chile), CNES/CLS, UniCA/Observatoire de la Côte d’Azur/CNRS/IRD/Géoazur, CEA (France) et GNS Science (Nouvelle-Zélande) ont imagé de nouvelles vagues de tsunami dans l'océan Atlantique Sud le 2 mai 2025, en combinant la résolution et la précision sans précédent de l'instrument KaRIn et des simulations de tsunami (voir figures 2 et 3). La mesure de la topographie de la surface de la mer par satellite et la simulation du tsunami à 17:51:29 UTC (voir la vidéo) montrent des formes de vagues et des fronts d'ondes rectilignes de quelques centimètres seulement et d’une incroyable similarité. Ce tsunami a été déclenché environ 5 heures plus tôt au large de la partie la plus méridionale de la Patagonie chilienne par un rare séisme d'une magnitude de moment estimée à Mw7,4. En raison de l'incertitude sur la source, de l'absence de mesures in-situ du niveau de l’océan (assurées dans certaines regions par le système DART) et pour prévenir un impact potentiellement grave sur les populations côtières, le service hydrographique de la marine chilienne a émis un avis d'évacuation dans le sud du Chili et l'Antarctique, puis a annulé l’alerte quelques heures plus tard.
Le séisme a eu lieu à une centaine de kilomètres au sud du mythique Cape Horn, dans le détroit de Drake. Dans cette partie reculée du globe bien connue des navigateurs, les mesures sismologiques et de tsunamis in situ restent extrêmement rares. En analysant le nouveau jeu de données du satellite SWOT, les scientifiques spécialistes des tsunamis espèrent décrypter les processus complexes qui ont déclenché le tsunami. SWOT pourrait même aider à mieux comprendre les particularités tectoniques d'une zone mal connue, située à la jonction de la plaque Antarctique-Scotia et de la zone de fracture de Shackleton.
Références :
Faugère, Y., Roger, J., Delepoulle, A., Dibarboure, G., and Hebert, H.: The 19 May 2023 tsunami near the Loyalty Islands captured by the new SWOT satellite, EGU General Assembly 2024, Vienna, Austria, 14–19 Apr 2024, EGU24-15140, https://doi.org/10.5194/egusphere-egu24-15140, 2024.
Unsmoothed L3_LR_SSH: "The SWOT L3_LR_SSH product, derived from the L2 SWOT KaRIn low rate ocean data products (NASA/JPL and CNES), is produced and made freely available by AVISO and DUACS teams as part of the DESMOS Science Team project". AVISO/DUACS, 2024. SWOT Level-3 KaRIn Low Rate SSH Unsmoothed (v2.0.1) [Data set]. CNES. https://doi.org/10.24400/527896/A01-2024.003
Contact : Lucie Rolland (UniCA/Observatoire de la Côte d'Azur /CNRS/IRD/Géoazur)
Space4Ocean repose sur une idée simple : unir les forces du spatial et des sciences marines pour mieux comprendre et préserver les océans. L’Alliance s’appuie sur la science, en combinant données satellitaires, mesures sur le terrain et modèles numériques avancés, pour répondre aux grands défis des océans et des zones côtières.
Ce partenariat international s’inscrit pleinement dans les objectifs mondiaux de développement durable, notamment l’ODD 14 dédié à la vie aquatique, et sera officiellement lancé lors de la 3e Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3).
La Grande Coupole de l’Observatoire a été le théâtre d’échanges entre responsables politiques, scientifiques et personnalités engagées. La cérémonie a notamment réuni le ministre français chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recharche, Philippe Baptiste, la ministre monégasque des Affaires étrangères Isabelle Berro-Amadeï, Aarti Holla-Maini, directrice du Bureau des affaires spatiales de l’ONU, ainsi que le maire de Nice, Christian Estrosi.
Lors de la conférence « Voir l’océan d’en haut et d’en bas », Thomas Pesquet, astronaute de l’Agence spatiale européenne, et Gaëlle Giesen, physicienne et plongeuse détentrice du record mondial de plongée en eaux profondes, ont partagé leurs visions complémentaires, incarnant l’esprit de Space4Ocean. Selma Cherchali, responsable du programme d’observation de la Terre au CNES, est ensuite intervenue pour détailler les ambitions concrètes de la coalition.
Pour sceller cette alliance, la déclaration Space4Ocean a été signée par les membres fondateurs — agences spatiales, organisations internationales et institutions scientifiques — réaffirmant ainsi leur engagement en faveur d’une coopération internationale renforcée.
La journée s’est conclue par les discours de clôture, notamment de Marianne Sivertsen Naess, ministre norvégienne des Pêches, et de Lionel Suchet, directeur général délégué du CNES, avant un cocktail et un moment convivial sur la terrasse panoramique de l’Observatoire, où tous ont admiré le coucher de soleil, symbole d’un nouvel horizon pour la protection des océans.
Une équipe internationale de scientifiques vient de détecter une exoplanète en orbite autour de l’étoile DS Leo, située à seulement 40 années-lumière du Soleil dans la constellation du Lion. Cette découverte, rendue possible grâce à des instruments de pointe tels que SPIRou (Canada-France-Hawai’i Telescope) et SOPHIE (Observatoire de Haute-Provence), révèle l’existence d’une planète nommée DS Leo b, d’une masse dix fois supérieure à celle de la Terre et en orbite en seulement six jours.
Grâce au projet exoALMA, les astronomes franchissent un cap dans l’observation des disques protoplanétaires, ces anneaux de gaz et de poussière où naissent les planètes. Coordonné par une équipe internationale incluant plusieurs chercheurs de l’Observatoire de la Côte d’Azur, ce « large programme » a permis de sonder avec une précision inédite quinze disques entourant de jeunes étoiles. En combinant des techniques d’imagerie de pointe développées pour l’observatoire ALMA au Chili, les scientifiques ont révélé des structures tridimensionnelles complexes et des indices directs sur la dynamique de formation planétaire.
(English version below)
Cette rencontre témoigne de l'impact scientifique profond laissé par Gaia, mise hors tension le 27 mars 2025, après plus d'une décennie d'opérations sans failles. Son héritage scientifique continue de changer notre compréhension de l'Univers et nourrit la recherche scientifique de l’Observatoire de la Côte d’Azur dans tous les domaines.
Mission emblématique de l'ESA lancée en Décembre 2013, Gaia a révolutionné l'astrophysique en produisant une carte tridimensionnelle sans précédent de la Voie lactée. En cartographiant avec une précision extrême les positions, distances et mouvements de près de deux milliards d'objets célestes, elle a permis de découvrir des fusions galactiques anciennes, de nouveaux amas stellaires et des milliers d'exoplanètes et de trous noirs. Les données de Gaia ont non seulement révolutionné la vision de notre Galaxie, mais elles ont aussi ouvert de nouvelles possibilités à l’étude des objets du Systéme Solaire et de l’Univers lointain. . Tout cela, avec seulement 25% des données exploitées pour le moment. Les futurs catalogues, avec une quatrième livraison de données prévue en 2026 et la publication finale à l'horizon 2030, promettent un élan scientifique plus important encore.
L'arrêt de Gaia a nécessité une approche délicate en raison de la complexité de ses systèmes redondants, conçus pour résister aux conditions hostiles de l'espace. Son placement sur une orbite de retraite autour du Soleil réduit les risques d'interférence avec d'autres missions et témoigne de l'engagement de l'ESA en faveur d'une gestion responsable des débris spatiaux. L'équipe de contrôle a désactivé avec soin chaque sous-système avant de corrompre délibérément le logiciel de bord, garantissant que Gaia ne pourra pas se réactiver. Cet adieu technique, bien que poignant, souligne la durabilité de son legs scientifique : Gaia continue de guider les futures explorations et d'inspirer la communauté astrophysique mondiale.
Paolo Tanga est astrophysicien au Laboratoire Lagrange de l'Observatoire de la Côte d'azur (Université Côte d'azur, CNRS) , responsable du projet Gaia au sein de l'Observatoire de la Côte d'azur, responsable du traitement des observations du Systéme Solaire dans le Data Processing and Analysis Consortium (DPAC) de la mission et membre du DPAC executive.
This meeting reflects the profound scientific impact left by Gaia, which was decommissioned on March 27, 2025, after more than a decade of flawless operations. Its scientific heritage continues to change our understanding of the Universe and feeds the scientific research of the Observatoire de la Côte d'Azur in all fields.
ESA’s flagship mission launched in December 2013, Gaia has revolutionised astrophysics by producing an unprecedented three-dimensional map of the Milky Way. By mapping with extreme precision the positions, distances and movements of nearly two billion celestial objects, it has revealed ancient galactic fusions, new star clusters and thousands of exoplanets and black holes. Gaia’s data has not only revolutionized the way we see our Galaxy, but it has also opened up new possibilities for studying objects in the Solar System and the distant Universe. . All this, with only 25% of the data exploited at the moment. The future catalogues, with a fourth data delivery in 2026 and final publication by 2030, promise even greater scientific momentum.
The shutdown of Gaia required a delicate approach due to the complexity of its redundant systems, designed to withstand the hostile conditions of space. Its placement in a retreat orbit around the Sun reduces the risk of interference with other missions and demonstrates ESA’s commitment to responsible space debris management. The control team carefully disabled each subsystem before deliberately corrupting the on-board software, ensuring that Gaia will not be able to reactivate. This technical farewell, while poignant, underlines the sustainability of its scientific legacy: Gaia continues to guide future explorations and inspire the global astrophysical community.
La capitale azuréenne inscrit son nom dans le ciel : un astéroïde porte désormais le nom de "Nice". À l’origine, une proposition faite par Patrick Michel, astrophysicien et directeur de recherche à l’Observatoire de la Côte d’Azur*, de rebaptiser l’astéroïde double initialement désigné "2003 HB6" en "(326732) Nice". Une proposition validée par l’Union astronomique internationale (UAI), l’institution chargée de nommer et répertorier les objets célestes.
Ce choix ne doit rien au hasard. L’objectif est de valoriser la ville et les scientifiques travaillant et ayant travaillé à l’Observatoire de la Côte d’Azur, dont les contributions à la recherche astronomique sont reconnues à l’échelle mondiale.
Parmi les nombreux projets autour des astéroïdes impliquant les équipes de chercheurs de l’Observatoire de la Côte d’Azur : le traitement des observations du Système Solaire recueillies par la mission Gaia de l'Agence Spatiale Européenne - sous la responsabilité de Paolo Tanga, astrophysicien à l’Observatoire de la Côte d’Azur*. Quelques 350 000 astéroïdes ont été observés par le satellite Gaia avec une précision jusqu’alors inégalée. Parmi eux, « (326732) Nice » a été vu 31 fois. Ces observations nous permettront sans doute d'en savoir plus sur cet objet qui porte le nom de la ville azuréenne.
Par ailleurs, l’astrophysicien Patrick Michel est le Responsable scientifique de la mission Hera de l’Agence spatiale européenne. Cette mission a pour objectif d’analyser une lune d’astéroïde et les conséquences de l’impact de la sonde DART de la NASA sur ce petit corps, la sonde ayant percuté le second de ce système double en 2022, dans le cadre du premier test de déviation d’astéroïde.
Cette expertise fait de l’Observatoire de la Côte d’Azur un acteur-clef dans la cartographie du ciel et dans les stratégies de défense face aux menaces que peuvent représenter les astéroïdes qui croisent la trajectoire de la Terre, appelés géocroiseurs.
Découvert le 25 avril 2003 à l’Observatoire de Lowell (Anderson Mesa, Arizona) dans le cadre du relevé du ciel "LONEOS", l’astéroïde « (326732) Nice » est un système double, similaire à celui qui sera exploré par la mission Hera, composé de deux corps célestes, dont le plus grand mesure environ un kilomètre de diamètre.
Contrairement à « 2024 YR4 » - un astéroïde récemment médiatisé en raison d’un risque d’impact avec la Terre initialement non nul puis annulé grâce aux nouvelles observations effectuées - « (326732) Nice » ne représente aucune menace.
Ainsi, bien que cet objet céleste s’approche régulièrement de la Terre, sa trajectoire ne croise jamais la trajectoire de notre planète. Désormais, la ville de Nice ne se contente plus d’observer le ciel : elle inscrit son nom dans l’immensité du cosmos.
*Patrick Michel et Paolo Tanga sont astrophysiciens au Laboratoire Lagrange de l’Observatoire de la Côte d’Azur, Université Côte d’Azur, CNRS.
En savoir plus :
Chercheurs à l'Observatoire de la Côte d'azur, Paolo Tanga astronome et Patrick Michel, directeur de recherches CNRS impliqué dans diverses missions spatiales échangent autour des astéroïdes :
https://www.youtube.com/watch?v=9IvzXp4v8X0
L'année astronomique 2025 commence en fanfare avec un alignement de six planètes du Système solaire les nuits du 20 au 25 janvier. Certaines rumeurs affirment que c’est l’arrivée imminente d’une catastrophe, mais pas d’inquiétude ! Il s’agit en fait d’un phénomène astronomique rare mais inoffensif. Mieux encore, cela sera l’occasion de voir plusieurs planètes du Système solaire au cours d’une même soirée.